Service public de la transition écologique

Idées reçues

Chassez les idées reçues sur l’énergie solaire avec la Communauté de communes des Monts du Lyonnais
« Ça coûte cher », « c’est compliqué », « les installateurs sont tous des voleurs »…
Les stéréotypes ne manquent pas lorsque l’on aborde le sujet des panneaux solaires. Pour tenter de « démystifier » la question, nous vous proposons de revenir sur les principales idées reçues sur le solaire en vous donnant les bons tuyaux pour assurer un projet vertueux pour la planète… et pour vous !

Après une explosion du nombre d’installations dans les années 2000, le secteur a connu un net coup d’arrêt, notamment en raison de la mauvaise qualité de nombreuses installations et du manque d’encadrement de cette filière émergente. Depuis, la technologie de l’énergie solaire a évolué et son encadrement juridique s’est renforcé. La hausse de rendement et la baisse des coûts rendent aujourd’hui cette filière mature et accessible.

Le regain d’intérêt pour le solaire, dans un contexte de transition énergétique, n’a pour autant pas encore eu raison de toutes les idées reçues sur la question.

Lorsque l’on se lance dans un projet d’installation solaire, on en vient vite à se poser mille questions. Il nous arrive d’entendre tout et son contraire, spécialement sur internet et à travers les nombreux démarchages téléphoniques. Le guide de notre partenaire In Sun We Trust vous accompagne dans votre projet.

 

Energie solaire : levons le doute sur les idées reçues

Le solaire coûte trop cher encore

Quotidiennement, le Soleil apporte sur Terre largement de quoi pourvoir à l’ensemble de nos besoins énergétiques. L’ensemble des surfaces de toitures de la France pourrait à lui seul couvrir instantanément 4 fois nos consommations et ce, gratuitement.

C’est le potentiel  de votre toiture qui déterminera le coût de votre investissement : son exposition, son orientation, l’état de la charpente, votre usage…

L’installation de panneaux solaires photovoltaïques est un investissement permettant une vente totale de l’énergie ou la vente de surplus. L’autoconsommation (photovoltaïque ou solaire thermique) représente un investissement initial permettant d’économiser de l’énergie et de l’argent sur le long terme.

Aujourd’hui, le prix des panneaux solaires photovoltaïques peut paraître encore trop élevé à l’investissement. Il a tout de même été divisé par deux dans la dernière décennie et continue de décroître.

Pour en savoir plus, consultez le Guide des prix des panneaux photovoltaïques

Les panneaux solaires ne sont pas rentables

La rentabilité du photovoltaïque comme du solaire thermique n’est plus à démontrer lorsque l’installation est bien réalisée.

Concernant le solaire thermique :

  • s’il remplace un chauffe-eau électrique, il aura probablement une rentabilité assurée en 10 ans.
  • s’il remplace une énergie actuellement peu coûteuse (bois, gaz de ville…), le temps de retour brut sur investissement peut être d’une quarantaine d’années.

Rentabilité du panneau solaire : en savoir plus 

A noter : Ces estimations sont « basses » puisque le coût des énergies « fossiles » ou du nucléaire augmentera sur les prochaines années (cf. tableau ci-dessous).

Hypothèses de projection selon l’IEA (Agence internationale de l’énergie) en 2011

 

Les panneaux solaires utilisent des ressources rares et sont trop polluants à la fabrication

Un panneau solaire est constitué à 90% de cellules à base de silicium, qui est le troisième matériau le plus abondant sur Terre après l’oxygène et le carbone. L’automobile et l’aviation  consomment 55% de la production mondiale de silicium.

Les couches minces du panneau solaire (10 % restants) sont fabriquées en matériaux peu utilisés hormis pour des usages très spécifiques notamment dans l’industrie aérospatiale.

Les matériaux composant les fours à induction qui fondent le silicium ne sont pas rares, même si leur disponibilité peut parfois varier.

Les panneaux solaires nécessitent trop d’énergie à leur fabrication

Avec l’évolution des technologies, on estime qu’aujourd’hui un panneau compense l’énergie nécessaire à sa fabrication (on parle d’énergie grise) en un délai de 18 mois à 3 ans en moyenne. C’est un des meilleurs taux de retour toutes énergies confondues.

Les panneaux solaires ne se recyclent pas

Les panneaux sont constitués essentiellement de verre, d’aluminium et de composants électroniques qui sont aisément recyclables. Les premiers panneaux solaires installés avaient un taux de recyclage d’environ 90%. Aujourd’hui, le taux de recyclage d’un panneau solaire au silicium est de 96%.

Depuis août 2018, la règlementation impose un taux de recyclage de 80% minimum. La limite du recyclage n’en est plus une maintenant !

Pour en savoir plus, consultez le Guide sur le recyclage

Le saviez-vous ?

La Première usine européenne de recyclage de panneaux solaires est française et située dans les Bouches-du-Rhône.

En savoir plus

 

Au bout de 15 ans, les panneaux solaires ne sont plus performants

Les constructeurs de panneaux solaires s’engagent aujourd’hui sur des durées de vie de plus en plus longues. En effet, la technologie a énormément progressé au cours des années 2000. Par ailleurs au bout de 20 ans (soit la durée de la garantie du matériel et du rachat de l’énergie), vos panneaux ne sont pas à mettre à la poubelle.

En effet, ces panneaux ont encore des rendements supérieurs à 80% (et leur durée de vie tend de plus en plus à une quarantaine d’années). Avec un bon entretien, vos panneaux solaires seront aisément rentabilisés, maintenance incluse.

En savoir plus :

Le solaire thermique, c’est pour le sud

On pense souvent que le solaire thermique pour produire son eau chaude sanitaire (ECS) fonctionne mieux dans les régions sud de notre pays.

Or, c’est inexact : les panneaux solaires thermiques produisent aussi bien à l’ouest, à l’est qu’au sud. Le sud bénéficie d’un ensoleillement plus important, mais le taux de rendement est toujours intéressant même dans les régions du nord de la France.

A noter :  l’objectif du solaire thermique n’est pas de produire un maximum d’eau chaude mais de produire la quantité d’eau chaude répondant à vos besoins. L’intégration de panneaux à l’est permet de couvrir vos consommations le matin, tandis que les panneaux installés à l’ouest couvriront celles du soir. Vous n’avez donc pas besoin d’un fort ensoleillement toute la journée.

L’aérovoltaïque, la solution pour remplacer sa VMC

Si un système aérovoltaïque peut apporter quelques avantages, ce n’est pas une solution idoine pour ventiler correctement votre lieu de vie ou de travail. En effet, il peut faciliter l’assainissement de l’air mais en aucun cas remplir toutes les fonctions d’une VMC (ventilation mécanique contrôlée).

Pourquoi ? Parce qu’une VMC est calibrée pour renouveler l’air en continu et vous garantir une bonne qualité de l’air intérieur.

Or, ce n’est pas le cas d’un système aérovoltaïque : son débit d’air est variable et il peut s’arrêter si les panneaux photovoltaïques sont trop froids (le solaire est une énergie intermittente).

Soyez donc très prudent et méfiez-vous des promesses des prospecteurs. N’hésitez pas à lire le Guide de l’aérovoltaïque.

Les artisans ne sont pas compétents

Aujourd’hui, certaines entreprises pratiquent encore le démarchage intempestif et intensif ainsi que l’abus de confiance. Il est donc important d’être vigilant et de ne jamais rien signer dans la précipitation parce qu’on vous promet la Lune.

Il existe également des artisans de qualité qui se distinguent par leurs compétences et leur expérience. La Communauté de communes, avec son partenaire In sun we trust, vous aide à élaborer un projet solaire en toute tranquillité, en vous conseillant pour débusquer les arnaques et en recensant des artisans de confiance ayant plus de trois ans d’ancienneté et aucun sinistre à leur actif.

Si vous avez reçu un devis qui vous pose question, vous pouvez utiliser le cadastre solaire  pour repérer votre toiture et comparer votre devis avec les prix proposés. Si une différence majeure est notable, n’hésitez pas à solliciter d’autres artisans pour avoir des éléments de comparaison.

Pour en savoir plus, consultez le Guide anti-arnaque

Besoin d’un avis neutre, gratuit et indépendant ? Contactez un conseiller du Parc Eco Habitat

La Communauté de communes des Monts du Lyonnais vous guide dans vos choix

Comme pour tout investissement conséquent, vous devez intégrer de nombreuses informations, parfois complexes, et mûrir une réflexion à long terme.

Aides, pas d’aides ? Arnaques ou projet vertueux ? Dangereux ? Technologies vertueuses ou greenwashing ? A entendre tout et son contraire sur le sujet, cela peut être difficile de s’y repérer.

 

La Communauté de communes des Monts du Lyonnais vous accompagne dans votre réflexion.

  • Elle met à votre disposition un cadastre solaire qui vous permet de mesurer le potentiel de votre toiture. En savoir plus
  • Elle répond à vos questions d’ordre technique et vous conseille sur vos démarches administratives.

 

Pour contacter un conseiller, trois solutions :

Les communes éligibles

Notre offre de service s’adresse aux habitants des 32 communes de la Communauté de communes des Monts du Lyonnais :

Aveize – Brullioles – Brussieu – Chambost-Longessaigne – Châtelus – Chevrières – Coise – Duerne – Grammond – Grézieu-le-Marché – Haute-Rivoire – La Chapelle-sur-Coise – Larajasse – Les Halles – Longessaigne – Maringes – Meys – Montromant – Montrottier – Pomeys – Saint-Clément-les-Places – Saint-Denis-sur-Coise – Saint-Genis-l’Argentière – Saint-Laurent-de-Chamousset – Saint-Martin-en-Haut – Saint-Symphorien-sur-Coise – Sainte-Catherine – Sainte-Foy-l’Argentière – Souzy – Villechenève – Viricelles – Virigneux